Il s’agit d’une entreprise innovante qui se développe en combinant objectifs sociaux et durabilité économique. Tout en étant rentable, la startup sociale souhaite d’abord générer un impact positif sur le monde en s’attaquant à des problèmes sociaux, culturels ou environnementaux.

Les entreprises d’économie sociale au Québec affichent une performance remarquable, avec 74% d’entre elles opérant depuis 16 ans, bien au-delà du taux de survie moyen des entreprises canadiennes (30,8%).

Leur longévité est le fruit d’un modèle centré sur les besoins de leurs communautés, où elles demeurent à l’écoute de leur clientèle et de leurs membres.

Avec un chiffre d’affaires de 47,8 milliards, les 11,200 entreprises collectives contribuent significativement à la prospérité du Québec. *

*Source. La face cachée du succès des entreprises d’économie sociale – L’apport considérable du suivi. Fonds RISQ, 21 novembre 2024.  

Startup sociale versus traditionnelle

Bien qu’elle partage des caractéristiques avec les entreprises émergentes traditionnelles – innovation, petite taille, fort potentiel de croissance – la startup sociale se distingue par sa focalisation sur une mission sociale ou environnementale.

En fait, les startups sociales combinent des logiques marchandes et non marchandes (comme la redistribution ou le don) pour répondre à des besoins spécifiques, se rapprochant ainsi de l’économie sociale.

Une startup sociale est motivée par une mission de transformation sociale, tandis qu’une startup traditionnelle priorise avant tout la rentabilité, le profit et la croissance économique.